En plus de l’enjeu sportif, la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions peut aussi être un très bon coup financier.
À l’issue de cette dernière journée de Ligue des champions, mercredi 29 janvier, les huit premiers clubs sont fixés sur leurs primes, pareil comme les barragistes.
La plus conséquente d’entre elles concerne la qualification en huitièmes de finale. L’année dernière, la prime s’élevait à 6,6 millions d’euros.
Mais cette année, c’est une somme record de 11 millions qu’empochera chaque club qualifié. Les huit premières équipes, qualifiées directement pour ce stade de la compétition peuvent également ajouter un bonus de 2 millions d’euros.
Concernant les clubs passant par les barrages, ce bonus sera divisé par deux : un million d’euros. Éliminées, les formations du 17e au 24e rang n’auront logiquement pas de prime liée à une qualification.
Les primes ne s’arrêtent pas là, loin de là. Le classement est aussi déterminant dans l’allocation des primes.
Toujours concernant les huit premières équipes qualifiées, les primes se situent entre 9,9 millions d’euros pour l’équipe finissant en tête, quand le 8e récoltera 7,9 millions. Concernant les places de 9 à 24, la fourchette va de 7,7 millions d’euros à 3,6 millions.
En additionnant les sommes de toutes ces primes, une qualification directe peut générer entre 23 millions d’euros et 21 millions selon le classement de l’équipe dans le Top 8, tandis qu’une équipe barragiste pourra engranger entre 14,6 et 19,7 millions d’euros, toujours en fonction de son classement.
À cela s’ajoutent les primes liées aux victoires.
Un succès dans la plus prestigieuse des
compétitions européennes n’est pas anodin, surtout quand celle-ci permet au vainqueur d’engranger 2,1 millions d’euros en plus des trois points.
Avec quatre succès depuis le début de la saison, Brest comptabilise ainsi 8,4 millions de gains, et ce n’est peut-être pas fini.
SK