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Par admin
20 février 2025
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La France rétrocède le camp militaire de Port-Bouët à l’armée ivoirienne

Les temps forts de cette cérémonie historique

À l’occasion d’une cérémonie très symbolique, les autorités françaises ont officiellement rétrocédé le camp militaire de Port-Bouët aux autorités ivoiriennes ce jeudi 20 février. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu et son homologue ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, étaient présents à cette cérémonie. La base accueillait jusqu’à présent le 43e Bataillon français d’infanterie de marine (BIMA).

Dans la capitale économique ivoirienne, le drapeau tricolore ne flottera plus sur le camp de Port-Bouët qui portera désormais le nom de Général Thomas-d’Aquin-Ouattara, en hommage au premier chef d’état-major de l’armée ivoirienne. Après le Gabon l’été dernier, le Tchad au mois de janvier, et avant le Sénégal où la France compte encore 300 soldats, Paris a officiellement rétrocédé sa base militaire d’Abidjan aux forces armées de Côte d’Ivoire, ce jeudi 20 février.
Une cérémonie symbolique et même « historique », selon les mots des officiels. Côté français, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, le Général Pascal Ianni, qui dirige le commandement sur l’Afrique et l’Ambassadeur de France étaient présents. Côté ivoirien, le vice-président, le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée ont dévoilé l’arche, à l’entrée du Camp Général de Corps d’Armée, Thomas Ouattara D’Aquin, montrant que ce camp militaire est désormais une propriété des forces armées ivoiriennes.

UNE CÉRÉMONIE « HISTORIQUE »

La première sentinelle ivoirienne a ensuite pris la relève de la garde française, à l’entrée du camp. Les militaires français ont remis à la sentinelle ivoirienne les cartes d’accès au poste de commandement. Puis, le drapeau ivoirien a été hissé, sous les yeux d’un public trié sur le volet, avant de jouer les deux hymnes nationaux.
« La France transforme sa présence : la France ne disparait pas », a déclaré Sébastien Lecornu. En effet, 80 militaires vont rester, en appui pour des formations et selon les besoins exprimés par l’armée ivoirienne.
Dans les faits toutefois, le transfert des lieux à l’armée ivoirienne – un processus initié en avril 2023 – a commencé il y a quelques semaines déjà, dans le but de lui permettre d’adapter le camp de 230 hectares à ses besoins.
Depuis le 20 janvier, un bataillon de 90 parachutistes ivoiriens y a ainsi pris ses quartiers, appréciant notamment l’espace et l’accès aux infrastructures offert par le site. « Nous avons accès à des infrastructures qui se trouvent en un seul et même lieu, ce qui nous permet de nous entraîner plus facilement pour être prêt opérationnellement », a expliqué le capitaine Fabrice Yoboué Kouamé, le chef du détachement de parachutistes, à certains médias.
Quant aux militaires français, ils espèrent achever leur départ d’ici à l’été prochain (juin, juillet, août).

NOUVELLE ÉTAPE DE LA RECONFIGURATION DU DISPOSITIF MILITAIRE FRANÇAIS EN AFRIQUE

Ensuite, seule une centaine d’entre eux resteront au camp pour assurer des formations. En janvier, une académie militaire des systèmes d’information et de communication – qui accueille actuellement une douzaine de futurs commandants d’unité – y a en effet vu le jour, pour la plus grande joie de son directeur, le lieutenant colonel Jean-Clément Gbalou. « Alors que par le passé, la plupart de nos officiers devaient aller se former à l’étranger, comme en France, grâce à l’académie, nous allons avoir d’ici un an ou deux de nombreux officiers que nous pourrons directement déployer sur les théâtres d’opérations », se félicite ce dernier.
Dans le cadre de la nouvelle coopération militaire franco-ivoirienne, l’accent sera mis sur la formation, mais aussi sur les exercices en commun, poursuit, le colonel Ivert, qui commande le détachement français inter-armée de Côte d’Ivoire. « Le cœur de notre coopération, ce sera des entraînements en commun dans lesquels tout le monde apporte à tout le monde. Ce sont des opportunités que l’on ne trouve pas ailleurs. La Côte d’Ivoire gagne à conserver une expertise française », renchérit pour sa part un autre officier ivoirien.
Si elle se déroule sans accroc, cette rétrocession du camp de Port-Bouët à l’armée ivoirienne n’en constitue pas moins une nouvelle étape de la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique face au vent de souverainisme qui souffle sur le continent et contraint la France à y renouveler ses relations pour tenir compte de l’évolution du contexte stratégique.
Alors que la fin de l’opération Barkhane au Sahel a sonné le glas d’une présence militaire française permanente dans la région, cette restructuration se traduit notamment par la disparition des bases militaires historiques tricolores – ce qui, pour l’armée française, présente cependant l’avantage de ne plus être impliquée de manière automatique en cas de crise dans un pays où elle était présente.

Olivier Guédé ( source RFI)

Photo légendée : Image de la rétrocession du 43ème BIMA à l’armée ivoirienne.

ENCADRÉ

Que nos politiques et le grand public comprennent ce qui vient de se passer

La France par choix ou sous l’effet de la pression se désengage militairement de l’Afrique de l’Ouest. Ce qui revient à dire que la puissance coloniale n’a plus vocation à intervenir pour sauver ou protéger un régime. Les militaires français ne pourront plus s’interposer en cas de tentative de renversement d’un régime par un une rébellion quelconque. L’armée française n’interviendrait pas si le pays est attaqué par un voisin qui lui est hostile. Il n’est donc pas question si, par malheur, l’une de ces situations se présentait qu’une foule en colère aille manifester violemment devant l’ambassade française pour dénoncer une ‘’certaine inertie, passivité ou non assistance’’ de l’armée française. Ou même de se demander pourquoi la France laisse faire s’il y a une répression violente de manifestations de civils par les militaires locaux par rapport à certaines situations.
L’armée française est partie ou plutôt elle nous laissera nous entre-déchirer si nous ne trouvons pas les mécanismes pour gérer pacifiquement nos divergences. Que chacun se le tienne pour dire.

Dodo Wlapkè

admin

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