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AFFAIRE DJOROGOBITE-BESSIKOI / Le nom de Komé Bakary a bel et bien été barré dans le guide

Par admin
6 mars 2025
de Économie
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AFFAIRE DJOROGOBITE-BESSIKOI / Le nom de Komé Bakary a bel et bien été barré dans le guide
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Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier et finit par triompher. Dans les faits, Komé Bakary et dame Traoré ne se connaissent pas et ne se sont jamais vu. Chacun d’entre eux a acheté son terrain avec différent propriétaire. Ainsi, s’il y a un problème sur la parcelle querellée, chacun devrait s’en référer à son vendeur.

En août 2024, dame Traoré joint au téléphone M. Komé pour l’informer qu’elle l’a convoqué au ministère de la Construction. Ce dernier lui rétorque être très occupé à ce moment et qu’il se trouvait dans l’impossibilité de répondre à la convocation. Quelque temps après, un homme se présentant du nom de Traoré appelle aussi M. Komé. Mais grâce à l’application Calling, il voit qu’il s’agit plutôt d’un certain Amon, en fait l’époux de dame Traoré. Ce dernier veut le rencontrer, chose que Komé refuse car il dit ne pas les connaître et cela peut s’avérer dangereux pour lui de les croiser dans le cadre d’un litige qu’il voit poindre à l’horizon. Il lui indique que s’il a une quelconque convocation qu’il la transmette par voie d’un huissier afin qu’il puisse la réceptionner. C’est ainsi que le lendemain un huissier appelle M. Komé pour lui dire qu’il y a une convocation du ministère de la Construction et qu’il doit se rendre au 27e étage. La convocation est transmise à Komé par whatsapp et ce dernier s’est donc rendu au ministère où il a présenté la convocation. Et surprise, on lui indique là-bas qu’on ne connaît pas une plaignante du nom de dame Traoré épouse Amon, mais que ladite plainte vient d’un homme du nom de Gnamini. Cet homme n’avait aucun document alors que Komé lui, avait les documents qu’ils possédaient sur la parcelle querellée. C’est-à-dire de l’Attestation villageoise jusqu’à l’ACD.
Quelques temps plus tard, environ un mois après, un ami de Komé, l’appelle pour lui dire qu’un de ses cousins vivant en Angola a acheté un terrain à Djorogobité. Et ce cousin a des difficultés pour se faire établir ses documents au niveau du ministère de la Construction. Cet ami demande donc à rencontrer Komé pour en parler et voir comment celui-ci pourrait aider son cousin en question. Lors de la rencontre entre les trois, son ami lui révèle que le terrain à immatriculer a été acheté avec dame Traoré épouse Amon en question et que son cousin n’arrive pas à se faire établir les papiers et titres de propriété.

LE JEU TROUBLE DE DAME TRAORE
L’ami et le cousin négocient avec Komé s’il est possible que ce dernier leur vende le terrain, car ils ont appris qu’il serait le vrai propriétaire. Ce que ce dernier refuse. L’ami conseille alors à son cousin de poursuivre dame Traoré afin de se faire rembourser l’argent du terrain. Ce qui a été fait. D’après les informations, à la suite de cette poursuite judiciaire, dame Traoré a remboursé cet argent.
Plus tard, dame Traoré va encore proposer le même terrain à une autre des connaissances de M. Komé en lui disant qu’il était à vendre. Après vérification cet autre ami constate qu’il y a un litige sur le terrain en question, mais dame Traoré lui affirme que Komé n’a qu’un faux ACD et que le terrain lui appartenait bel et bien. Elle va alors indiquer au nouveau client qu’elle a son nom inscrit dans le registre du village, ce qui ne serait pas le cas de Komé. Selon des sources proches du dossier, c’est en ce moment que Komé se rend véritablement compte que l’affaire prend une tournure assez inquiétante pour ne pas dire grave. Il va envoyer donc un émissaire pour aller consulter le guide villageois. A sa grande surprise, son nom n’y figure plus. Komé comprend alors que les avertissements sur le fait qu’on enlevait les noms de certains acquéreurs des guides de certains villages étaient fondés.
Bien avant cela, il avait pris la précaution d’envoyer un huissier faire un constat pour voir si son nom figurait toujours dans le guide des registres des acquéreurs. L’huissier avait pris une photo qui montrait que le nom de Komé Bakari avait été barré avec un stylo à bille. Et en bas du nom de Komé avait été inscrit le nom de Gnamini, comme si c’était Komé qui avait vendu le terrain à Gnamini. Un fait qui a poussé Komé à poursuivre les enquêtes en envoyant encore un de ses représentants à aller faire d’autres constats plus poussés. Et dans les nouveaux registres, le nom de Komé Bakari n’existait même plus. De barré au stylo, son nom n’existait même plus. C’est-à-dire que les villageois ont enlevé la page en question pour la remplacer par une autre page avec stickers. Il faut indiquer que Komé n’est pas la seule victime du chef du village le nommé Minkan Joseph, cette procédure commence à se répandre et toujours beaucoup d’autres acquéreurs de terrains. Comme quoi, les villages Ebrié ne sont pas si innocents comme ils veulent nous le faire croire. Quand il a compris cette malversation, Komé a porté plainte au niveau de la préfecture de police. Mais bien avant, son ami, le second en question, qui avait été contacté par dame Traoré a constaté que le dossier sur le terrain n’avançait pas. Il a donc fait convoquer dame Traoré à la brigade de recherches de la gendarmerie, mais elle ne répondait pas à ces convocations.
À la suite donc de la plainte de Komé, il a été constaté qu’au niveau du guide du village, c’est un certain Sékou Kéita qui avait vendu la parcelle querellée à dame Traoré et non Gnamini. L’affaire se corse un peu plus entre les véritables propriétaires du terrain ! Ainsi en première position comme propriétaire on a le village de Djorogobité, en deuxième on a Gnamini et en troisième position on a maintenant Sékou Kéita. On rappelle que tout cela s’est passé en 2024.
En 2025, dame Traoré ébruite l’affaire par le biais des réseaux sociaux quelque chose dont les Ivoiriens sont très friands. Selon des sources bien introduites, cette dernière aurait confié à quelqu’un qu’elle ne savait pas proche de M. Komé, qu’elle allait lui créer pleins de problèmes. C’est donc cette connaissance qui avertit Komé pour lui dire qu’une dame vient de lui montrer un terrain en disant qu’il lui appartiendrait et qu’elle voulait le vendre. Cet ami, sachant que ce terrain en question était la propriété de Komé ( tout le monde se connaît dans ce petit monde), l’informe de ce qui se tramait contre lui. Toujours selon cet ami, elle avait besoin d’argent pour rembourser certaines personnes qui la poursuivait pour des transactions immobilières litigieuses (elle se serait confiée à ce dernier). Komé informe donc cet ami qu’il possède lui bel et bien un ACD sur le terrain en question. Ce qu’il faut savoir, il avait rencontré en 2023 le sieur Kéita en question. Celui-ci lui avait proposé ce terrain qu’il disait avoir acheté avec la famille Gnamini. Une famille que Komé lui a assuré ne pas connaître. Komé avait profité de l’occasion pour lui dire que ce terrain est déjà sa propriété et qu’il l’avait acheté avec la famille Attoh. Kéita affirma à son tour être le propriétaire dudit terrain et ce qu’il souhaiterait en tant que celui qui a acquis ce bien de la famille Gnamini, de lui donner de l’argent afin qu’il le donne à son tour aux descendants de la famille Gnamini. Komé opposa un refus catégorique surtout que Kéita ne lui a montré aucun document attestant ses propos.
Notre informateur nous dit donc que le premier à s’être manifesté dans l’affaire a été Kéita en 2023. Dame Traoré est arrivée bien plus tard quand Kéita s’est fait débouté. « C’est faux ce qu’a dit Assalé Tiémoko sur les réseaux sociaux que ce serait son mécanicien qui a donné à Komé le numéro de dame Traoré et que ce dernier l’a appelé pour lui proposer d’acheter le terrain. C’est au moment où elle a convoqué Komé au ministère de la Construction que ce dernier en allant sur le terrain qu’il a rencontré le mécanicien qui lui a montré la photo de la dame et c’était en 2024. Komé n’a jamais eu affaire à dame Traoré pour lui faire une quelconque proposition d’achat du terrain », a soutenu notre source.
D’ailleurs, Komé n’a jamais rencontré Assalé Tiémoko, affirme notre informateur. « C’est un journaliste se présentant comme rédacteur à l’Eléphant Déchaîné qui a appelé Komé. Ce journaliste lui a envoyé une série de questions auxquelles Komé a répondu en toute transparence », révèle notre source.

COMMENT KOME A OBTENU SES ACD ?

C’est en 2020 que Komé a introduit les dossiers nécessaires à l’acquisition des ACD. Les dossiers ont été rejetés sous prétexte que le guide villageois n’était pas disponible et aussi qu’il y avait un souci général. C’est en 2021 qu’un nouveau guide est apparu avec de nouvelles attestations. Komé s’est donc fait régulariser par voie d’huissier. Mais le ministère de la Construction a constaté qu’il y avait un problème de double attribution sur le dossier. Ledit ministère a demandé à la chefferie qu’elle fasse un courrier au profit de quelle personne il peut traiter le dossier. C’est ainsi que chaque dossier s’est fait accompagner par un courrier du chef du village. C’est comme cela que le ministère de la Construction a traité le dossier en bonne et due forme.
En somme, le problème selon nos investigations est venu de la chefferie et non du ministère de la Construction. Il y a tellement de magouilles à leur niveau que le ministère de la Construction n’arrive plus à s’y retrouver dans les dossiers qu’il doit traiter. Exemple, il est quasiment impossible de s’y retrouver dans les pages du guide d’attestation villageois. Il y a de nombreuses pages qui ont été retirées. Si l’acquéreur n’a pas une preuve des anciennes pages, il est impossible de s’y retrouver. Toutes ses preuves, Komé les a transmises à la police. Mais il faut préciser que c’est après qu’il a obtenu les ACD que sont survenus les problèmes. Précision, c’est sur un seul site à savoir un terrain de 500 m2 qu’il y a le litige avec dame Traoré. Toutefois, il existe d’autres parcelles querellées telle que celle concernant l’imam qui a acheté son terrain avec la famille Mambo Yapo. Les acquéreurs ont des difficultés pour faire établir leur droit à cause des anomalies dans le guide des attestations villageoises. « Dans le guide officiel de Djorogobité, c’est Komé Bakari qui est le premier acquéreur de la parcelle querellée. Il a acheté le site depuis 2021. Et c’est en 2024, que des nouveaux acquéreurs sortent de nulle part pour revendiquer l’espace», assure notre source qui indique que c’est bien M. Komé qui est la victime. Et de d’indiquer que Komé n’est pas le seul à être dans ce cas, seulement c’est lui qui est au goût du jour car ces détracteurs ont fait de la diffamation sur les réseaux sociaux.
Concernant la famille Mambo Yapo, il est clair que Komé détient une convention qui les lie. Ce qui lui a permis de lui acheter des lots. Et son contact dans la famille est Gérard Mambo, le représentant légal de cette famille. « Quand ces derniers ont besoin d’argent, ils vendent des lots à M. Komé. Toutefois, ils lui demandent de ne pas informer le reste de la famille au risque de leur créer des problèmes. Des membres de cette famille ont même conduit Komé chez leur mère qui lui a dit de se méfier de ces frères à elle car, ils sont fourbes », révèle notre source.

L’AFFAIRE AVEC L’IMAM

Nos investigations ont montré qu’une partie de la famille Mambo a cédé le terrain à Komé Bakari. Pour plus de précisions, il s’agit de cinq (05) terrains dont celui disputé avec l’imam. Ces terrains ont été autant vendus à Komé et aussi à d’autres personnes. La chance de Komé, c’est qu’il a pu obtenir les ACD. Les autres plaignants sont bel et bien ceux qui profitent des pages arrachées dans le guide des attestations villageoises et qui aujourd’hui attaquent Komé pour usurpation de propriétés ou de terrains sans aucun fondement. La famille Mambo a vendu le terrain à au moins cinq (05) acquéreurs identifiés, il en aurait plus selon certaines indiscrétions dans le village de Djorogobité-Bessikoi.
Les acquéreurs victimes de la duplicité des villageois devaient comprendre que Komé n’est pas celui-là même qui est à la base de leurs malheurs. « Depuis fort longtemps Komé a en sa possession certaines des décharges que les villageois lui ont données lors des transactions. Ces preuves ont été remises à la police », indique notre source au fait du dossier.

KOME LA VICTIME DES FAITS
En tout état de cause Komé Bakari ayant pris certaines réserves, détient ses documents qui prouvent qu’il n’est pas le voleur ou l’usurpateur qu’on décrit et qu’on jette à la vindicte populaire. Heureusement qu’il y a des traces de ces différents chèques et différentes transactions financières.
Ce que nos lecteurs doivent savoir pour ne pas se faire embrouiller l’esprit, c’est que les litiges portent sur cinq terrains au niveau de la famille Mambo et un terrain au niveau de la famille Attoh (dame Traoré). Donc, il est important de ne pas tout mélanger. Komé en principe n’a pas affaire à toutes ces personnes qui l’accusent. Ceux qui doivent rendre des comptes, ce sont les familles ou leurs représentants, c’est la chefferie qui donne son cachet aux différentes transactions immobilières. « Ceux qui posent à côté de l’imam sont les aînés de la famille Mambo. C’est en 2017 que Komé a signé une convention la famille. Mais, il y a des décharges qui existent par la voie d’huissier qui peuvent servir de preuve. C’est au cours de cette convention qu’on lui a dit de prendre attache avec Gérard Mambo qui est le représentant légal de la famille. Ainsi s’il y a un problème, c’est avec Gérard Mambo qu’il doit trouver solution. C’est ainsi que Komé a engagé toutes les transactions. Mais, il se trouve que Gérard n’a pas totalement rendu compte à la famille et aujourd’hui qu’il y a problème, la famille affirme la main sur le cœur ne pas connaître Komé Bakari. C’est totalement faux », dénonce notre source. Il révèle que pour inscrire M. Komé dans le guide des attestations villageoises, c’est un comité qui s’en est occupé.
C’est ce comité qui fait l’enregistrement des acquéreurs par voie d’huissier. Ce comité a exigé que ce soit les membres de la famille qui viennent confirmer les différentes acquisitions. Ainsi, Gérard Mambo a fait un courrier pour l’adresser au comité pour confirmer que les lots ont été acquis par Komé Bakari. Les copies de ce courrier sont en la possession de ce dernier. Et c’est sur cette base que le nom de Komé Bakari a été inscrit dans le guide en ce qui concerne les lots de la famille Mambo Yapo.

LA CHEFFERIE TENTE DE RATTRAPER SON ERREUR
Conscients des sanctions qui pourraient être prises à leur encontre suite à l’enquête policière en cours, des notables de la chefferie qui ont inscrit le nom de Komé Bakary dans le guide de Djorogobité-Bessikoi jouent les pyromanes. Ils ont avoué leur mea-culpa devant une chaîne de télévision privée et tenté de circonscrire le mal. Ils ont promis de tout mettre en œuvre pour mettre fin à cette situation de fraude que des gens ont voulu faire endosser à l’homme d’affaires Komé Bakary et au MCLU. Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier et finit par triompher.

Réalisé par Dosso V et Olivier G

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