Le sport roi qui est le football, est devenu une source de division entre la Fédération Ivoirienne de Football et les clubs.
À la base des différents conflits qui secouent véritablement l’environnement du foot-ivoire, l’arbitrage partisan des hommes en noir.
Ils sont soutenus par la Commission des arbitres pilotée par l’ancien international, joueur de l’Asec, de Feyenoord et du PSG: Kalou Bonaventure.
Trop de problèmes sont mis sur les tables des commissions de la Fif dirigée par Yacine Diallo. Les dirigeants des clubs et entraîneurs se plaignent de l’arbitrage mais leurs plaintes n’ont jamais eu d’échos favorables.
Tout le pouvoir est donné aux arbitres de décider le destin des équipes. Les arbitres à longueur de semaine s dénoncés et critiqués, ne sont pas curieusement inquiétés par leur employeur qui se rend complice et protecteur.
Pourtant le mal est profond et inquiétant. Le cordon de la confiance entre les clubs et la Fif Yacine Idriss Diallo est véritablement coupé une bistorie infectée par l’imperfection des arbitres.
Le mal est si profond, l’image du corps arbitral ivoirien a perdu sa crédibilité au plan national et international. Il est rare de voir nos arbitres internationaux être associés aux grands événements sportifs organisés par la FIFA et la CAF.
L’image de la Corporation des arbitres du football ivoirien, ternie par une sanction de radiation d’un arbitre international ivoirien par la CAF après avoir été cité dans une affaire de corruption au Ghana.
Un scandal qui a emporté aussi le Président de Fédération ghanéenne de football à l’époque en 2021.
Le vent de la corruption souffre dans le milieu du football ivoirien, les preuves matérielles manquent certes au menu. Mais les dirigeants de clubs dont les équipes sont victimes des injustices flagrantes des arbitres, en parlent sans se voiler la face.
Les entraîneurs de différentes équipes dénoncent le comportement des arbitres. C’est le cas de Chevalier de l’Asec. Celui de l’Africa Sports Pierre Mariotti avait été très Virilurent avec les arbitres.
Ce qui paraît curieux et qui confirme la thèse, c’est l’attitude des commissions des recours, de discipline et de la Commission des arbitres.
L’on a assisté à des faits qui ont perturbé le déroulement du championnat de Ligue 2 vers la fin du championnat surtout dans la poule de l’Africa Sports d’Abidjan.
On a assisté au match ou le défenseur central des vert et rouge, a été giflé avant d’être expulsé par l’arbitre international Agathe Kouassi au stade du Lycée Scientifique de Yamoussoukro. « C’était une mise en scène pour que l’Africa Sports perde son match », dixit Pierre Mariotti, l’ex coach des Aiglons.
Le match entre Isca et Irocco soldé par un score nul (0-0) avait été repris 4 mois après dans l’espoir de voir Isca prendre le dessus. Mais les deux équipes ont de nouveau fait match nul. En principe Isca devrait être sanctionné par la Commission de discipline, parce que le match n’est pas allé à son terme, Isca pour un penalty imaginaire que l’arbitre n’avait pas sifflé à sa faveur a vait quitté le terrain.
Il y’a eu assez de crises la saison dernière en Ligue 2. Le TAS (Tribunal du Sport) a été même saisi par Le président Rassoul d’ISCA et il a remporté son procès contre la Fif. Et son équipe a été finalement ajouté aux équipes de Ligue 1. C’est l’Africa qui a été la grande victime de l’imbroglio créé par la Fif.
Cette saison encore, des dirigeants se plaignent des arbitres faussent les résultats de certaines équipes. D’aucuns voient l’oeil perturbateurs des responsables des commissions, qu’on les indexe d’être les propriétaires des clubs favorisés.
Si le Secrétaire exécutif de la fif est identifié comme propriétaire du club d’Agir de Guiberoua, il n’en est pas moins pour l’actuel président de la Ligue professionnelle, Salif Bictogo qui serait le propriétaire de l’ES d’Agboville, l’équipe de sa ville natale.
Une source proche de l’ex président du Stella club d’Adjamé, soutien que ce club appartient au Président de la Ligue professionnelle.
« Agboville ne perd jamais de match à domicile et les arbitres accordent un penalty à cette équipe à chaque match. L’équipe compte 15 penalties après 21 journées, c’est un calvaire de jouer face à Agboville sur son terrain qui n’a ni vestiaires,ni grilles de sécurités et leurs supporters n’hésitent pas à pénétrer sur la pelouse après un but de leur équipe », fait constater Boudo Mory entraîneur de Yamoussoukro FC.
Le Président de la Commission des arbitres, Kalou Bonaventure, s’était lui même déplacé à Bingerville pour assister la rencontre Entente Sportive de Bingerville face à ES Agboville. C’était dans le but de constater l’issue de ce match. Le match s’est soldé par 1-1.
L’arbitrage est devenu la plaie du football ivoirien avec la complicité des responsables de la Fif qui détiennent la propriété des clubs en compétition.
SK