Violation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire/Les héritiers d’Houphouët Boigny s’affrontent. Dans le concert des partis politiques de l’opposition qui critiquent sévèrement le gouvernement, une nouvelle voix qui revendique l’héritage de feu Félix Houphouët Boigny, à savoir le Parti Houphouëtiste pour la Démocratie et le Développement en Côte d’Ivoire (PHDD.CI), à l’image du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), tient à élever la voix pour dénoncer certains abus liés à la situation des droits de l’homme qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.En effet, sous la plume de son Président, Diby Bertrand Ako, le PHDD.CI a fait une déclaration publique à partir des Etats-Unis, précisément à Washington D.C, le 18 février 2025. Dans ce pamphlet d’une page et demi, le texte indique que «La Direction Nationale du Parti Houphouëtiste pour la Démocratie et le Développement en Côte D’Ivoire (PHDD.CI) dénonce avec force la persécution dont les cadres des Partis de l’opposition (PPA-CI, GPS, PDCI-RDA…) font l’objet de la part de la Justice et des Forces de Défense et de Sécurité de la Côte d’Ivoire à quelques mois des Elections Présidentielles. Cette traque acharnée a franchi une nouvelle étape avec les arrestations et les condamnations arbitraires des cadres du Parti des Peuples Africains (PPA-CI) du Président Laurent GBAGBO et ceux du Groupement et Peuple Solidaire (GPS) du Président Guillaume Kigbafori SORO. Le Président Tidjane Thiam du PDCI-RDA a essuyé récemment des injures publiques orchestrées impunément par le tristement célèbre Célestin Serey Doh qui est un ministre de la République et Cadre du RHDP». Plus loin, le président Ako dénonce le fait que, selon lui, «La Justice ivoirienne est manipulée et utilisée comme moyen de vengeance, de répression et d’intimidation de l’opposition en Côte d’Ivoire ». Il en veut pour preuve, le fait que «Trois cadres du Parti des Peuples Africains Cote d’Ivoire (PPA-CI) en occurrence Messieurs Damana Adia Pickas, Ipaud Lagui et Koua Justin ont été injustement condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme et déchu de leur droit civique et politique pour cinq bonnes années pour une tentative imaginaire de Coup d’Etat en se servant de trois machettes et un fusil de chasse pour attaquer le Camp militaire d’Anyama». Une situation incongrue d’autant que, poursuit-il, au moment où «des Rebelles, des Microbes et des Criminels circulent librement en Côte d’Ivoire et d’autres sont même promus à des grades et postes importants sous le regard complice des Autorités Judiciaires ivoiriennes ». Plus grave, ajoute le président Ako, «Certains Cadres et Intellectuels Ivoiriens applaudissent de façon malhonnête les piétinements de notre Constitution au profit de leurs intérêts personnels en prêchant un quatrième Mandat illégal et anticonstitutionnel pour Alassane Ouattara ; alors qu’en France et aux Etats-Unis d’Amérique la Loi constitutionnelle qui prévoit qu’aucune personne ne peut faire plus de deux mandats est respectée et appliquée à la lettre. C’est vraiment pathétique». Selon le PHDD.CI, «Mr. Rigobert Soro ; frère cadet du Président Guillaume Soro de GPS a été arbitrairement arrêté et jeté en prison. D’autres cadres des Partis politiques de l’opposition font l’objet de traques interminables de la part des milices encagoulées, de policiers ou de gendarmes véreux depuis que le Président Alassane Ouattara a manifesté son intention malveillante de briguer un quatrième mandat anticonstitutionnel sous prétexte qu’il est en bonne santé. Cela est chapeauté par le refus de la Commission Electorale Indépendante de faire la révision de la liste électorale avant les élections présidentielles d’Octobre 2025». Vu tous ces faits, «La Direction Nationale du PHDD.CI condamne cette campagne d’intimidation et de harcèlement qui ne vise qu’à briser la résilience des militants des Partis politiques de l’opposition et à écraser toute contestation de l’entreprise de confiscation du pouvoir d’Etat par le RHDP». Enfin, ce parti « salue le courage indomptable et la détermination » de ses «militants et responsables, qui continuent de se battre pour la justice, la liberté et la démocratie dans notre pays». Avant d’exiger «la libération immédiate et sans condition de tous nos camarades de l’opposition injustement détenus ainsi que l’arrêt de la persécution illégale des militants et responsables des Partis de l’opposition. Restons unis et déterminés pour faire face à l’injustice sous toutes ses formes ». Cette dénonciation sonnera-t-elle comme un coup d’épée dans l’eau ou est-elle le préalable à une vraie bataille politique entre les héritiers du regretté Félix Houphouët Boigny ? Seul l’avenir nous le dira. Fidel Koné

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Violation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire/Les héritiers d’Houphouët Boigny s’affrontent. Dans le concert des partis politiques de l’opposition qui critiquent sévèrement le gouvernement, une nouvelle voix qui revendique l’héritage de feu Félix Houphouët Boigny, à savoir le Parti Houphouëtiste pour la Démocratie et le Développement en Côte d’Ivoire (PHDD.CI), à l’image du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), tient à élever la voix pour dénoncer certains abus liés à la situation des droits de l’homme qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.En effet, sous la plume de son Président, Diby Bertrand Ako, le PHDD.CI a fait une déclaration publique à partir des Etats-Unis, précisément à Washington D.C, le 18 février 2025. Dans ce pamphlet d’une page et demi, le texte indique que «La Direction Nationale du Parti Houphouëtiste pour la Démocratie et le Développement en Côte D’Ivoire (PHDD.CI) dénonce avec force la persécution dont les cadres des Partis de l’opposition (PPA-CI, GPS, PDCI-RDA…) font l’objet de la part de la Justice et des Forces de Défense et de Sécurité de la Côte d’Ivoire à quelques mois des Elections Présidentielles. Cette traque acharnée a franchi une nouvelle étape avec les arrestations et les condamnations arbitraires des cadres du Parti des Peuples Africains (PPA-CI) du Président Laurent GBAGBO et ceux du Groupement et Peuple Solidaire (GPS) du Président Guillaume Kigbafori SORO. Le Président Tidjane Thiam du PDCI-RDA a essuyé récemment des injures publiques orchestrées impunément par le tristement célèbre Célestin Serey Doh qui est un ministre de la République et Cadre du RHDP». Plus loin, le président Ako dénonce le fait que, selon lui, «La Justice ivoirienne est manipulée et utilisée comme moyen de vengeance, de répression et d’intimidation de l’opposition en Côte d’Ivoire ». Il en veut pour preuve, le fait que «Trois cadres du Parti des Peuples Africains Cote d’Ivoire (PPA-CI) en occurrence Messieurs Damana Adia Pickas, Ipaud Lagui et Koua Justin ont été injustement condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme et déchu de leur droit civique et politique pour cinq bonnes années pour une tentative imaginaire de Coup d’Etat en se servant de trois machettes et un fusil de chasse pour attaquer le Camp militaire d’Anyama». Une situation incongrue d’autant que, poursuit-il, au moment où «des Rebelles, des Microbes et des Criminels circulent librement en Côte d’Ivoire et d’autres sont même promus à des grades et postes importants sous le regard complice des Autorités Judiciaires ivoiriennes ». Plus grave, ajoute le président Ako, «Certains Cadres et Intellectuels Ivoiriens applaudissent de façon malhonnête les piétinements de notre Constitution au profit de leurs intérêts personnels en prêchant un quatrième Mandat illégal et anticonstitutionnel pour Alassane Ouattara ; alors qu’en France et aux Etats-Unis d’Amérique la Loi constitutionnelle qui prévoit qu’aucune personne ne peut faire plus de deux mandats est respectée et appliquée à la lettre. C’est vraiment pathétique». Selon le PHDD.CI, «Mr. Rigobert Soro ; frère cadet du Président Guillaume Soro de GPS a été arbitrairement arrêté et jeté en prison. D’autres cadres des Partis politiques de l’opposition font l’objet de traques interminables de la part des milices encagoulées, de policiers ou de gendarmes véreux depuis que le Président Alassane Ouattara a manifesté son intention malveillante de briguer un quatrième mandat anticonstitutionnel sous prétexte qu’il est en bonne santé. Cela est chapeauté par le refus de la Commission Electorale Indépendante de faire la révision de la liste électorale avant les élections présidentielles d’Octobre 2025». Vu tous ces faits, «La Direction Nationale du PHDD.CI condamne cette campagne d’intimidation et de harcèlement qui ne vise qu’à briser la résilience des militants des Partis politiques de l’opposition et à écraser toute contestation de l’entreprise de confiscation du pouvoir d’Etat par le RHDP». Enfin, ce parti « salue le courage indomptable et la détermination » de ses «militants et responsables, qui continuent de se battre pour la justice, la liberté et la démocratie dans notre pays». Avant d’exiger «la libération immédiate et sans condition de tous nos camarades de l’opposition injustement détenus ainsi que l’arrêt de la persécution illégale des militants et responsables des Partis de l’opposition. Restons unis et déterminés pour faire face à l’injustice sous toutes ses formes ». Cette dénonciation sonnera-t-elle comme un coup d’épée dans l’eau ou est-elle le préalable à une vraie bataille politique entre les héritiers du regretté Félix Houphouët Boigny ? Seul l’avenir nous le dira.Fidel Koné

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